4 femmes d'Amérique Latine qui ont marqué l'histoire

1. RIGOBERTA MENCHÚ

Rigoberta Menchú Tum  est née au Guatemala le 09/01/1959

Membre de l'ethnie maya des Quichés, elle a commencé à travailler dans les fincas (vastes domaines agricoles) dès l'âge de cinq ans.

En 1991, elle participa à la préparation par les Nations unies d'une déclaration des droits des peuples autochtones et, en 1993, est nommée ambassadrice de bonne volonté auprès de l'ONU.

Rigoberta Menchú est également membre du comité d'honneur de la Fondation Chirac, lancée en 2008 par l'ancien chef de l’État Français Jacques Chirac pour agir en faveur de la paix dans le monde.

Elle reçoit le prix Nobel de la paix en 1992.

2. FRIDA KAHLO

L’artiste et poète Frida Kahlo s’est distinguée non seulement par son œuvre, mais aussi par son idéologie politique controversée. Pendant une grande partie de son adolescence et de sa jeunesse, elle fut influencée par les idées anarchistes et révolutionnaires. En outre, les hommes qui ont marqué la vie de Kahlo avaient aussi une forte idéologie politique. Son mari et également peintre, Diego Rivera, était un communiste déclaré et son œuvre avait un contenu élevé de critique sociale.

3. MANUELA SÁENZ

L’équatorienne Manuela Sáenz, également connue sous le nom de 'La Libertadora del Libertador' fut la compagne sentimentale du militaire et homme politique vénézuélien Simón Bolivar. Critiquée et discréditée par beaucoup, son rôle d’héroïne dans l’indépendance latino-américaine a été oublié des années avant sa mort. Cependant, à partir du XXe siècle, les historiens ont commencé à reconnaître Sáenz comme l’un des précurseurs du féminisme en Amérique latine. À l’époque,Sáenz était critiquée par beaucoup pour son influence sur la vie politique, ce qui a conduit à son exil.

4. EVA DUARTE DE PERÓN

Eva Perón, également connue sous le nom d’Evita, est une actrice et politicienne argentine. Mariée à l’homme politique Juan Domingo Perón, quand celui-ci est devenu président de l’Argentine, Evita, la nouvelle Première dame, a pris les fonctions de présidente du Parti péroniste féminin, présidente de la Fondation Eva Perón et chef spirituel de la Nation. Sa figure a été la clé de la constitution du suffrage féminin en Argentine, qui a été approuvée dans le pays en 1947.
Cependant, après avoir accompli cette prouesse, elle n’a pas renoncé et a également cherché l’égalité juridique des époux et l’autorité parentale partagée, qui seraient adoptées en 1949. En 1951, grâce à leurs progrès en matière d’égalité des sexes, les femmes pourraient non seulement voter mais aussi se porter candidates à des postes gouvernementaux. Pour cette raison et à cause de l’affection du peuple, elle a été proposée à la vice-présidence de la nation, bien que plusieurs organisations aient évité son élection. Finalement, à l’âge de 33 ans, à la suite d’un cancer de l’utérus, il décéda à Buenos Aires, provoquant des troubles au sein de la population.